L’arthrose chez les NAC

L’arthrose correspond à un processus inflammatoire et dégénératif au niveau des articulations et parfois des excroissances osseuses et cartilagineuses. Cette inflammation génère de la douleur pouvant être chronique et/ou évoluer par crise aiguë.
Les douleurs se manifestent plutôt à froid et peuvent être accentuées par un activité physique intense ou longue. L’arthrose est une maladie chronique évolutive et les lésions installées ne peuvent pas revenir en arrière.
En revanche, il est possible de limiter son évolution et contrôler les symptômes (douleurs, restriction de mobilité, perte musculaire). Les articulations les plus touchées chez les NACS sont celles des hanches, les cervicales, les coudes, la région lombaire et sacrée.

Les manifestations de l’arthrose sont :

• • Réticence à se déplacer, diminution d’activité, n’arrive plus à monter les escaliers, monter sur le canapé, courir, sauter etc.
  • Fonte musculaire, perte de poids
  • Raideur, défaut de souplesse, du mal à se lever, modification de la démarche etc.
  • Défaut de toilettage en particulier dans le bas du dos et en région ano-génitale
  • Douleurs lorsque l’animal est caressé ou touché à certains endroits
  • Boiterie, plaintes en cas de crise aigüe
  • Pododermatite

La gestion de l’arthrose est multimodale et doit être adaptée à chaque animal au fur et à mesure :

• • Gestion alimentaire avec aliment adapté et limiter le surpoids, la phytothérapie est intéressante (gingembre, curcuma, harpagophytum, cassis, reine des prés, pissenlit, scrofulaire etc.)
  • Complément alimentaire chrondroprotecteur, anti-oxydant, anti-inflammatoire (rodicare arthrin, oxbow joint support, cosequin, dasuquin etc.)
  • Anti-inflammatoires (par cure en période de crises, sur le long terme un suivi rénal est nécessaire)
  • Anti-douleurs (en continu ou par cures selon l’évolution)
  • Physiothérapie et activité physique régulière pour limiter l’ankylose, maintenir une bonne mobilité et masse musculaire
  • Laser thérapeutique, infiltrations, hydrothérapie
  • Adaptation de l’environnement (rampes, substrat confortable etc.)
  • Soins d’hygiène (brossage, nettoyer la zone ano-génitale etc.)

La gestion est individuelle. Il est important d’évaluer avec le vétérinaire son évolution et faire des bilans réguliers pour gérer tout cela au mieux.